
BOE publie un nouveau règlement pour les bateaux de plaisance et les motos nautiques
BOE publie un nouveau règlement pour les bateaux de plaisance et les motos nautiques
Le Journal officiel de l'État vient de publier un nouveau décret visant à réglementer les bateaux de plaisance et les motomarines. Le Conseil des ministres actualise ainsi les mesures de sécurité, mais va plus loin et réglemente également leurs conditions techniques et de commercialisation. Le texte, adopté au BOE le 15 mars 2016 (décret royal 98/2016), abroge ainsi la législation antérieure datant de 1994, qui est devenue en quelque sorte obsolète. Il s'agit en fin de compte de commander un marché en pleine expansion.
Trois sont les piliers de ce nouveau règlement qui met en oeuvre une directive européenne. Sécurité maritime, sécurité personnelle et sécurité environnementale. Les piliers qui traversent un certain nombre d'obligations pour les utilisateurs et les fabricants et fournisseurs. Parce que, bref, nous sommes tous sur le même bateau.
Le Gouvernement réglemente ainsi les règles relatives à la conception, à la fabrication et à la construction des bateaux de plaisance, des bateaux de plaisance semi-finis et des motocyclettes nautiques et de leurs composants. Elle s'engage aussi résolument à contrôler les gaz d'échappement et les émissions sonores afin de « protéger la sécurité maritime de la navigation, la vie humaine en mer et la protection du milieu marin » dans les eaux dans lesquelles l'Espagne exerce sa souveraineté, ses droits souverains ou sa juridiction.
Une attention particulière est accordée au nouveau décret royal sur la sécurité environnementale des gaz et des sons. Ainsi, la norme est axée sur les émissions des moteurs et comprend des charges sonores maximales. Les règlements montrent qu'ils sont sur le marché puisqu'ils connaissent bien les spécifications des nouveaux combustibles comme le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et leur utilisation dans ce type de bateaux de plaisance.
Exclusion
La nouvelle législation concerne les bateaux de plaisance semi-finis et les motocyclettes nautiques, mais il existe des exceptions. Ainsi, les bateaux de sport, destinés à la course, y compris l'aviron, ne sont pas visés par cette réglementation. Gondolas et navires sont ajoutés à la liste pour les pédales, les planches à voile et à surf, les navires historiques originaux ou les navires expérimentaux à condition qu'ils ne soient pas mis sur le marché de l'Union européenne.
La loi cligne des yeux. Les navires construits par des parties intéressées à des fins personnelles ne sont pas affectés à condition qu'ils ne soient pas mis sur le marché de l'Union par la suite pendant une période de cinq ans à compter de la date de leur mise en service. Il y a d'autres dérogations à la liste dans le Journal officiel des États. Sous-marins, batiscafés, hydroplaneurs, véhicules de compensation aérienne, sous-marins, navires à vapeur à combustion externe utilisant du charbon, du coke, du bois de pétrole ou du gaz comme carburant et navires et véhicules amphibies. De plus, il est spécialement conçu pour être habité par des professionnels et pour transporter des passagers à des fins commerciales.
Surveillance du marché
Le texte ne veut pas aller du point de vue de la responsabilité. D'autre part, il s'agit d'une question de surveillance du marché et définit comme telle "toutes les activités visant à garantir le respect de cette législation et de celles établies par la législation d'harmonisation de l'UE et qu'elles ne présentent pas de risque pour la santé, la sécurité ou d'autres aspects liés à la protection de l'intérêt public". L ' autorité compétente dans ce domaine est le Ministère du développement, de l ' industrie, de l ' énergie et du tourisme et de l ' économie et de la compétitivité.
Les obligations sont partagées entre les fabricants et les importateurs. Ainsi, le premier a le devoir d'élaborer un manuel d'instruction qui doit comprendre les informations nécessaires pour entretenir le bateau de plaisance et le système d'échappement dans des conditions qui ne dépassent pas les valeurs limites sonores, entre autres exigences. Elle réglemente également sa commercialisation conformément aux principes de la liberté du marché dans toute l'Espagne. Il devient obligatoire de préciser dans le cas des bateaux semi-finis que ceux-ci doivent être complétés par des tiers.
Une autre différence est qu'elle oblige les fabricants à conserver la documentation technique sur tout support et une copie de la déclaration pendant 10 ans à compter de la date de fabrication du produit. En outre, les fabricants ou les représentants autorisés en Espagne sont tenus d'analyser les échantillons des produits s'ils estiment qu'ils peuvent être en danger. En cas de problème, il doit être notifié aux autorités compétentes.
Les distributeurs doivent s'assurer des conditions de stockage et de transport et avoir un registre des allégations ou produits non conformes à jour.
Le texte modifie également le modèle de déclaration de conformité à délivrer par les organismes notifiés sous le marquage CE, soit par construction nationale, soit par importation en provenance d'autres pays.
Tu sais quoi ?
Salvamento Marítimo fait chaque année plus d'interventions de remise en état de motos nautiques et de bateaux de plaisance. Sur les 3 991 interventions de 2015, 2 145 étaient des bateaux de plaisance.
Texte: Maria Cabrerizo / Salvamento Marítimo
Site Web : www.salvamentomaritimo.es
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