
Rapport Saez Abogados: Nouvelle loi sur les ports de Catalogne publié
Rapport Saez Abogados: Nouvelle loi sur les ports de Catalogne publié

Dans des publications ultérieures, nous développerons quelques-unes des questions les plus pertinentes de la nouvelle loi portuaire de Catalogne et ses effets pratiques pour les concessionnaires de ports sportifs
Le 30 décembre 2019, la nouvelle loi 10 / 2019 du 23 décembre 2019 sur les ports et le transport dans les eaux marines et continentales a été publiée au Journal officiel de la Generalitat de Catalogne.
La loi entrera en vigueur le 30 mars 2020, à l'exception du nouveau régime économique financier, entré en vigueur le 1er janvier 2020.
Voici une synthèse des faits saillants de la nouvelle loi :
• Les ports maritimes sont identifiés par catégorie, en fonction du niveau et de la qualité des installations et des services, d'une manière similaire à celle des établissements hôteliers. Cette question reste à développer.
• Un moratoire de sept ans est établi pour la construction de nouveaux ports.
• L'Administration portuaire peut exiger des entités chargées de la gestion de l'infrastructure portuaire qu'elles effectuent des études techniques sur les changements climatiques et leurs effets sur l'infrastructure, les services et les opérations portuaires. En outre, si les études le montrent, elles peuvent nécessiter des travaux ou des actions essentiels dans ce domaine, avec un rééquilibrage économique correspondant, le cas échéant.
• En termes de délais concessionnels, les plafonds suivants sont fixés:
o Bourse de propriété : 25 ans, sauf si des travaux d'une importance particulière doivent être réalisés, auquel cas il peut atteindre 50 ans.
o Contrat administratif pour l'exécution des travaux et l'exploitation de la fonction publique : 40 ans.
o Contrat administratif pour le fonctionnement de la fonction publique : 25 ans.
Il prévoit également des mécanismes d ' extension semblables à ceux prévus dans la législation de l ' État (ports d ' intérêt général) et dans la plupart des textes législatifs autonomes.
Toutefois, la prolongation de la prolongation est limitée à la moitié seulement de la période initiale de subvention. Mais il n'existe pas de limite commune spécifique à la durée de la concession, y compris la période initiale et la prolongation. Cela pourrait, en fait, signifier que les délais concessionnels pourraient atteindre jusqu'à 75 ans (50 ans de temps initial, plus 25 ans de prolongation), comme c'était déjà le cas aux îles Canaries et était prévu dans la législation portuaire andalouse.
L'État s'est opposé à la possibilité que les délais de concession (initiales et prorogées) soient fixés dans la législation de l'État (50 ans en général). Cette question a déjà été abordée dans des publications antérieures (par exemple ici, ici ou ici).
• Le transfert et l'utilisation des biens de la concession (points d'amarrage et locaux commerciaux), toujours conformément aux règlements d'exploitation et de police, sont réglementés en détail.
• L'utilisation de l'amarrage pour l'affrètement nautique doit être similaire à celle de tout navire de sport. Le maître et le locateur sont responsables de la solidarité. L'activité est soumise à communication avec l'administration portuaire.
• Des mesures sont prévues pour la promotion de l'activité nautique populaire (jusqu'à 7 mètres de long et de faibles émissions), avec des subventions fiscales et la garantie d'un nombre minimum d'amarrages.
• Le concept d'unification des concessions et des contrats administratifs (qui existaient déjà dans le port d'État et d'autres lois portuaires autonomes) est introduit. Le délai pour la concession ou le contrat unifié est la moyenne arithmétique des délais en suspens pour chaque concession ou contrat unifié, pondérée, à la discrétion de l'administration portuaire, par la zone, le chiffre d'affaires et le volume d'investissement à amortir, avec la mise à jour correspondante.
• Les titulaires d'autorisations administratives, de concessions ou de contrats peuvent bénéficier d'une procédure spécifique et privilégiée pour l'attribution d'un nouveau contrat de service leur permettant de continuer à exploiter l'installation à la fin de leur période de validité.
• Les autorisations et concessions existantes maintiennent les conditions fixées dans le certificat d'attribution, y compris le délai. Toutefois, le système d'extension est celui établi par la nouvelle loi. En ce qui concerne le régime fiscal, les détenteurs doivent, dans un délai de six mois, choisir de maintenir le système qui leur est applicable ou de le mettre en conformité avec les dispositions de la nouvelle loi.
Guillermo Jiménez Ruiz, directeur juridique de Sáez Lawyers
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