
Cepesca regrette l'absence de consensus pour renouveler l'accord de l'Union avec le Maroc
Cepesca regrette l'absence de consensus pour renouveler l'accord de l'Union avec le Maroc

Sur les 90 licences possibles pour l'Espagne en vertu du protocole, le secteur de la pêche a utilisé, cette année 2018, 49 licences: 35 bateaux andalous, 10 canaris et 4 Gallegos... les 49 bateaux de pêche espagnols qui ont développé leur activité en vertu de l'accord en 2018 emploient 534 équipages, dont 107 sont marocains
La Confédération espagnole de la pêche (Cepesca) a regretté qu'il n'ait pas été possible de parvenir à un consensus sur le renouvellement de l'accord de pêche entre l'Union européenne (UE) et le Maroc, et elle appelle les administrations à gérer rapidement les aides prévues par le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEMP) aux flottes qui seront affectées et à partir de minuit samedi, jour de l'expiration du protocole existant, elles ne pourront plus pêcher dans la flotte marocaine.
Malgré l'échec des négociations, qui ont été prolongées sur quatre cycles à Rabat et à Bruxelles, le secteur de la pêche est convaincu que les parties continueront de travailler vers une approche plus étroite et qu'une nouvelle phase des négociations ouvrira la voie à un nouvel accord qui bénéficiera aux deux parties. En outre, et compte tenu de l'impossibilité de développer davantage l'activité de pêche réglementée par le protocole précédemment en vigueur, Cepesca demande que le gouvernement soit agile dans le traitement de l'aide aux armateurs et aux membres d'équipage touchés par le séjour temporaire.
Le protocole (2014-2018) à l'accord de pêche UE-Maroc, qui expire maintenant, a permis à un maximum de 126 navires de pêche UE, dont 90 navires de pêche espagnols, de pêcher sur la côte atlantique du Maroc. Sur les 90 licences possibles pour l'Espagne en vertu du protocole, le secteur de la pêche a utilisé, cette année 2018, 49 licences: 35 bateaux andalous de Barbate, Algeciras et Conil, 10 canaris et 4 gallegos. Les autres licences sont distribuées entre d'autres pays de la Communauté tels que les Pays-Bas, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et l'Allemagne.
Cepesca souligne l'impact social et social négatif du non-renouvellement de l'accord, tant en Espagne qu'au Maroc. Les 49 navires de pêche espagnols qui ont exercé leur activité en vertu de l'accord en 2018 emploient 534 membres d'équipage, dont 107 marocains. Pendant toute la période 2014-2018, l'accord a généré 700 emplois d'équipage au Maroc - 200 sur les navires communautaires - ainsi qu'environ 3 500 emplois à terre.
Selon Javier Garat, secrétaire général de Cepesca, "nous regrettons que les négociateurs n'aient pas été en mesure de conclure un accord en suffisamment de temps pour éviter le départ de la flotte des eaux dans lesquelles nos navires de pêche opèrent en vertu de l'accord existant... en ce moment et alors que nous sommes confiants que les négociations reprendront à la lumière du caractère stratégique de cet accord tant pour l'Europe que pour le Maroc... il est prioritaire de mettre en place des mécanismes d'aide qui atténuent l'impact socio-économique négatif de ce revers."
© 2024 Nautica Digital Europe - www.nauticadigital.eu